Chère lectrice
Le thème de cet article porte sur la différence entre cystite et pyélonéphrite. Une différence importante.
Oui, car nombre de personnes mélangent les deux, avec le risque de choisir le mauvais traitement, ce qui pourrait aggraver une situation déjà compliquée au départ ! 😱
Comme vous le savez peut-être déjà, notre urètre (le petit tube par lequel nous faisons pipi) est plus court que celui des hommes. Il est donc beaucoup plus facile pour les bactéries d’y pénétrer.
Et c’est aussi cela qui nous expose le plus aux infections urinaires et à la redoutable pyélonéphrite.
Il est donc primordial de savoir distinguer ces deux infections, vous ne trouvez pas ?
C’est parti ! 💪🏼
La pyélonéphrite est une infection rénale qu’on ne doit pas sous-estimer.
En effet, cette maladie entraîne une hypertrophie des reins, risquant de compromettre définitivement leur fonctionnement.
Il n’y a donc pas de quoi plaisanter : la pyélonéphrite peut mettre votre vie en danger.
Les symptômes apparaissent généralement dans les deux jours suivant l’infection et peuvent être :
Certains souffrent également de pyélonéphrite chronique, mais il s’agit d’une variante plus rare, dans laquelle les symptômes sont légers, voire inexistants.
À ce stade, vous pourriez vous demander : « Ok, d’accord, certains symptômes sont communs, mais quel est le rapport avec la cystite? 🤔
Bonne question.
Le point commun entre les deux est le fait que, comme 80 % des cas de cystite, cette infection est souvent causée par l’Escherichia coli, une bactérie présente dans nos intestins.
En outre, la pyélonéphrite trouve son origine dans les voies urinaires inférieures – tout comme la cystite. La différence, cependant, est que l’infection passe par l’urètre et la vessie pour atteindre les reins.
Ces informations nous enseignent que tout ce qui altère notre capacité à uriner est un signal d’alarme auquel nous devons prêter une attention particulière.
Mais comment savoir si c’est vraiment une pyélonéphrite ?
Je vous réponds tout de suite.
Lire aussi : La cystite et l’endométriose vésicale sont souvent confondues, mais il existe un moyen de les reconnaître.
Il existe plusieurs façons de savoir si vous avez affaire à un problème de pyélonéphrite, la plus courante étant de faire un examen de votre urine pour y déceler la présence éventuelle de bactéries.
Dans certains cas, le médecin peut prescrire :
👉🏻 une échographie pour rechercher des kystes ou des tumeurs
👉🏻 un scanner en cas d’obstruction des voies urinaires
Pour traiter cette infection, la première mesure à prendre est la prise d’antibiotiques.
Si les médicaments guérissent généralement l’infection en 2 ou 3 jours, ils sont ici souvent prescrits pour toute la durée de l’infection, soit de 10 à 14 jours.
Mais que se passe-t-il lorsque, dans les cas les plus graves, la thérapie médicamenteuse s’avère inefficace?
Dans le cas d’infection rénale aiguë, le médecin peut décider d’hospitaliser le patient ; la durée du séjour dépend de la gravité de l’infection et de la réponse – évidemment subjective – aux médicaments, généralement administrés par voie intraveineuse pendant 24 à 48 heures.
Enfin, en cas d’infection grave, une opération appelée néphrectomie peut s’avérer nécessaire, le chirurgien retirant une partie du rein.
Après ce tour d’horizon des informations, vous aurez compris que la pyélonéphrite n’a pas grand-chose à voir avec la cystite.
Oui, c’est vrai, certaines causes sont similaires, mais il en existe beaucoup d’autres, de nature anatomique, infectieuse et physiologique, qui sont très différentes de cette infection rénale.
Cela dit, comment traiter la cystite ?
Il existe plusieurs solutions.
Si vous voulez savoir lequel vous convient le mieux, vous pouvez décider de :
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déclencheurs et des conditions différentes pour chacune d’entre nous
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La particularité de ce sucre c’est qu’il ne tue pas les bactéries, mais « s’accroche » à elles pour qu’elles soient évacuées pendant la miction.
Le D-mannose convient aux trois stades de la cystite :
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À très bientôt,
Lorenza