Chère lectrice,
Le sujet d’aujourd’hui est particulièrement intéressant : comment distinguer la cystite de l’endométriose vésicale ?
Disons-le dis tout de suite : ce n’est pas toujours simple, car les symptômes sont proches et pour cette raison il est facile de les confondre. Mais ne vous inquiétez pas, je vais vous aider à y voir plus clair :
Allez, c’est parti ! 💪🏼
L’endométriose est une pathologie gynécologique qui touche principalement les femmes en âge de procréer (en gros la tranche d’âge 20-40 ans).
Cette maladie survient lorsque l’endomètre (le tissu qui tapisse l’intérieur de l’utérus) se développe dans des zones « anormales », comme les intestins, la zone extra-pelvienne, les reins ou les ovaires.
Bien que son incidence soit de 1 à 2 %, l’endométriose peut être de type vésicale si elle affecte les voies urinaires.
Mais alors pourquoi cette maladie est-elle souvent confondue avec la cystite ?
La raison en est simple. Les patients qui en souffrent manifestent des symptômes très proches de ceux de la cystite, comme :
Ces symptômes s’accompagnent alors de crampes douloureuses au moment des règles, de douleurs lors des rapports sexuels, de saignements au moment d’uriner, de constipation et de douleurs dans la région abdominale.
Difficile à dire de manière certaine, mais il existe des hypothèses avancées par certaines études.
Parmi les différentes théories, il y a celle des « menstruations rétrogrades« , lors desquelles une partie du sang atteint la zone pelvienne et entraîne avec elle des cellules endométriales.
Là, ces sympathiques cellules se retrouvent dans la zone pelvienne et s’y trouvent tellement bien qu’elles ont envie d’y rester ». Et c’est ce qu’elles font vraiment.
Le problème c’est qu’elles vont alors commencer à se comporter comme des cellules du tissu utérin et continuer à saigner même après la fin des menstruations.
Ainsi, pour résumer, l’endométriose vésicale s’apparente pour certaines personnes à une sorte de« cystite hémorragique fréquente » qui se manifeste avec l’arrivée des règles et qui, pour ne rien gâcher, est particulièrement douloureuse.
Bref, une situation loin d’être idéale !
Tout à fait différente de l’endométriose vésicale, la cystite est une inflammation qui, si elle n’est pas traitée correctement, peut devenir chronique.
Comme nous l’avons vu précédemment, les symptômes sont semblables. En effet, une femme souffrant de cystite :
Par conséquent, si vous pensez souffrir de cystite, la première chose à faire est de réaliser une culture d’urine, un test qui permet de détecter les bactéries présentes dans l’échantillon d’urine et, si nécessaire, d’identifier un traitement spécifique et ciblé.
Et si vous n’avez pas le temps de contacter votre médecin ?
Vous pouvez aussi opter pour des bandelettes urinaires.
Si vous n’en avez jamais entendu parler, il s’agit d’une série de bandes qui changent de couleur lorsqu’elles détectent des bactéries dans l’urine.
La première chose à faire est certainement de consulter votre médecin pour identifier le problème et choisir une solution adaptée.
Il existe alors deux solutions : les antibiotiques ou le D-mannose (j’ explique les avantages et les inconvénients de l’un et de l’autre dans article ).
Si vous n’avez jamais entendu parler du D-mannose, laissez-moi vous expliquer en quelques mots de quoi il s’agit.
C’est un sucre simple qui est extrait de l’écorce d’arbres à bois dur : nous utilisons le bouleau pour les produits Dimann.
Mais pourquoi est-ce si avantageux ? Pour trois raisons simples :
👉🏻 Il aide à prévenir les infections
👉🏻 Il aide à expulser les bactéries par l’urine
👉🏻 Il respecte la flore vaginale et ne tue pas les bactéries
Pour savoir quel produit vous convient le mieux, je ne peux que vous suggérer de faire le test, conçu spécialement pour les personnes dans votre situation par les Filles Dimann.
En répondant aux questions, nous serons en mesure de vous conseiller la solution la mieux adaptée à votre cas.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter.
À bientôt,
Lorenza