Chère lectrice,
Le travail de détective exige de l’intuition, de la perspicacité, de l’impartialité : il cherche à voir au-delà des faits et ne s’attarde pas sur les apparences ni ne s’en contente.
Enquêter, comprendre et découvrir, c’est ce que le détective fait au quotidien. 🔍
Qu’est-ce que cela a à voir avec votre lecture ?
Dans cet article, nous allons nous comporter comme des détectives, prêts à débusquer les bactéries à l’origine de la cystite et qui peuvent être éliminées par le D-mannose pur. Une fois trouvées, nous en ferons un portrait précis afin de ne plus être prises au dépourvu.
Résolvons le mystère.🕵️♀️
Ah, écrivez-moi si vous avez des questions !
Comme première preuve, nous avons le D-mannose pur.
Mmmh … parlons de ses caractéristiques pour mieux comprendre ce que fait réellement « Monsieur D-mannosio pur ».
Le D-mannose pur est un sucre simple qui est extrait directement de l’écorce du bouleau, d’où l’on obtient la meilleure qualité de D-Mannose.
Son rôle est de s’accrocher aux petites « pattes » des bactéries et de vous en débarrasser dans votre urine. Il n’endommage pas la vessie et ne crée pas de soi-disant résistance bactérienne !
Un très bon profil je dirais…🧐
Allez, on commence !
Nous devons maintenant comprendre quelles sont les bactéries qui peuvent coloniser la vessie et provoquer la cystite avec tous ses symptômes désagréables.
Il faut absolument les trouver !
Nous avons un indice car les bactéries se répartissent en deux grandes familles : il existe des bactéries dites à Gram-négatif et des bactéries à Gram-positif.
Nous allons découvrir cela ensemble. 😘
La division entre ces deux catégories découle de la technique d’analyse, en 1884, du bactériologiste danois Gram et dépend de la coloration que prennent les bactéries.
La coloration de Gram est une méthode de laboratoire qui est utilisée pour classer principalement les bactéries en fonction de leur structure et des caractéristiques de leur paroi. 🤓
Il s’agit d’un test très utilisé pour distinguer les bactéries présentes dans un échantillon et pour classer leur niveau de résistance aux antibiotiques.
Deux groupes différents, des personnalités différentes et des façons différentes de les combattre, mais nous trouverons les coupables !
Ces deux familles de bactéries peuvent déclencher des infections urinaires : des micro-organismes qui peuvent vivre aux dépens d’autres organismes, provoquant ainsi des cystites.🥺
Elles sont vraiment rusées et… tellement odieuses !
Eh bien, faisons le point : un bon détective doit savoir utiliser les infos qu’il détient et se déplacer intelligemment pour trouver les coupables !
Nous avons un allié et un complice, le D-mannose pur et un indice sur leur provenance.
Coup de théâtre 💣
nous avons déjà un coupable : l’Escherichia Coli, de la famille des Gram-négatives.
Interrogeons-le pour qu’il nous dise le nom des autres couplables qui provoquent des infections urinaires…..
…il a avoué, les voilà :
– KLEBSIELLA
Il s’agit d’une bactérie à Gram négatif normalement présente dans la muqueuse de notre tractus intestinal, qui devient nocive dès qu’elle atteint la vessie.
La Klebsiella est présente presque partout et se transmet facilement car elle est capable de coloniser de nombreux environnements.
Vous pouvez être amenée à la côtoyer en milieu hospitalier, pendant une opération ou après des traitements antibiotiques invasifs. D’autres situations peuvent faciliter l’infection par Klebsiella : un système immunitaire affaibli (diabète), des traitements antérieurs inadéquats ou d’autres maladies concomitantes.
– SALMONELLE
Toujours dans le groupe à Gram-négatif, elle se transmet principalement au moment de l’ingestion d’aliments ou de boissons contaminés (eau non potable).
La contamination des aliments peut se produire au moment de la production, pendant la préparation ou après la cuisson en raison d’une mauvaise manipulation de l’aliment (elle est principalement présente dans les œufs et la viande de porc). 🙆♀️
– SHIGELLA
Bactérie à Gram négatif, dont l’infection se produit surtout par le contact avec les matières fécales.
Par exemple, en changeant une couche et en ne se lavant pas soigneusement les mains, ou lors d’une toilette négligée : l’hygiène intime est toujours très importante !
Mais on peut aussi le rencontrer en nageant dans des eaux impures.
Nos coupables nous ont ensuite avoué qui sont les autres : ceux de la famille à Gram-positif. 🕵️♀️
On les a coincés !
– ENTEROCOCCUS
Bactérie à Gram positif qui fait naturellement partie de notre flore intestinale et à partir de laquelle elle peut se propager et proliférer en provoquant des infections, notamment urinaires.
Les personnes âgées ou celles dont le système immunitaire est affaibli, celles qui sont hospitalisées ou qui utilisent des cathéters vésicaux sont plus susceptibles d’avoir à faire à l’Enterococcus.
Une bactérie qui devrait être en prison !
– STAPHYLOCOQUE
Identifié comme à Gram-positif, il entre en relation avec nous (mais pas de manière bien intentionnée) par contact physique, à travers les coupures, les blessures et le sang. 😮
Malheureusement, on en trouve aussi sur des objets que nous utilisons (ex : téléphones, télécommandes, poignées de portes et boutons d’ascenseurs).
Enfin, Monsieur D-mannose pur, notre cher complice, nous a dit qu’il est capable d’attaquer les bactéries, même les plus résistantes (en augmentant la dose standard) telles que le :
– PROTEUS MIRABILIS
Il appartient à la famille la plus puissante, celle à Gram-négatif, et nous l’avons habituellement dans nos intestins. une mauvaise bactérie qui, lorsqu’elle se multiplie, atteint notre vessie.
La Proteus Mirabilis peut se multiplier suite à des traitements répétés d’antibiotiques ou de médicaments, l’utilisation de produits agressifs, de cathéters ou de séjours en hôpital.
Bravo, nous avons résolu notre enquête 💪
Je vous invite à poursuivre, si vous le souhaitez, en lisant notre article sur le traitement de la cystite bactérienne et en découvrant notre kit !
Vous avez été une partenaire formidable, si vous avez des doutes, envoyez-moi un message. ❤️
Je vous embrasse,